3ème partie : LA COMMUNICATION INTERCELLULAIRE
LE
Système NERVEUX
1.
TISSUS NERVEUX : STRUCTURE ET
ULTRASTRUCTURE DU NEURONE ET DU NERF
1.1.
Le neurone
1.2.
Le nerf
2.
Genèse DU MESSAGE NERVEUX
2.1.
Dispositif de montage
2.2.
Mesure du potentiel de membrane au repos
2.2.1. Enregistrement
2.2.2. Interprétation et origine du potentiel de repos
2.3.
Mesure du potentiel de membrane après stimulation
2.3.1. Enregistrement
2.3.2. Analyse et interprétation du tracé
2.3.3. Mécanismes à l’origine du potentiel d’action
2.3.4. Les différentes manifestations du potentiel d’action
(selon montage employé)
2.4.
Caractéristiques de l’excitabilité (axone et nerf)
2.4.1. Notion de seuil
2.4.2. Loi du tout ou rien – sommation
2.4.3. Période réfractaires
3.
PROPAGATION DU MESSAGE NERVEUX
3.1.
Mesure de la vitesse de propagation de l’influx nerveux
3.2.
Mécanisme de propagation
3.2.1. Fibres amyélinisées
3.2.2. Fibres myélinisées et fibres de gros diamètre
4.
LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE
4.1.
Présentation des éléments d’une synapse
4.2.
Neurotransmetteurs
4.3..
Exemple de fonctionnement d’une synapse : la plaque motrice
4.3.1. Approche expérimentale
4.3.2. Les différentes étapes de la transmission
4.4.
Effets sur la cellule post-synaptique (PPS des neurones-intégration)
4.5.
Effets de quelques drogues
5.
ORGANISATION DU
Système NERVEUX
5.1.
le système nerveux centrale
5.2.
le système nerveux périphérique
3ème partie : LA COMMUNICATION INTERCELLULAIRE
LE
Système NERVEUX
L'intégrité d'un organisme vivant nécessite l'activité coordonnée des cellules qui le composent. Cette coordination est assurée par des mécanismes de communication intercellulaire impliquant soit des cellules d'un même tissu soit des cellules pouvant être très éloignées, appartenant à des tissus différents. La communication intercellulaire est assurée par deux grands systèmes : le système hormonal (communication humorale) et le système nerveux, qui transmet l'information au moyen de prolongements cellulaires. Ces deux systèmes sont étroitement liés (contrôle hypothalamique des sécrétions hormonales) et la distinction entre les deux systèmes peut être arbitraire (neurones sécrétoires de l'hypothalamus : ADH, ocytocine).
1. TISSUS NERVEUX : STRUCTURE ET ULTRASTRUCTURE DU NEURONE ET DU NERF 1 heure
VOIR POWER POINT la cellule nerveuse
Le tissu nerveux est formé de 2
types cellulaires :
- Les neurones : cellules nerveuses proprement dites, capables de
transmettre l’information.
- Les cellules gliales.
1.1. Le neurone
Le
neurone est une cellule hautement spécialisée, qui correspond à l’unité
fonctionnelle du SN.
1.1.1.
Caractéristiques des neurones
Le neurone est une cellule
hautement différenciée qui possède des propriétés caractéristiques :
-
cellule excitable
- il
ne se divise pas : le nombre de neurones est déterminé avant la
naissance, et ne se reforment pas après avoir été détruits (Pb cas
accident). D’ou une grande longévité
- le métabolisme
est intense, d’où la nécessité d’un approvisionnement abondant en O2
et glucose. Les neurones sont très rapidement détruits après plus de 3
minutes sans O2.
-
sensibles aux drogues qui modifient leur fonctionnement (alcool, nicotine,
excitants…).
1.1.2.
Structure du neurone
Les neurones de forme généralement
étoilée comportent 3 parties voir représentation
schématique:
- le
corps cellulaire contient le noyau et les organites impliqués dans la synthèse
des neurotransmetteurs. Il
est de forme très variable (cellules pyramidales du cortex, somas ovoïdes des
cellules de Purkinje, motoneurones multipolaires de la moelle épinière ) Il assure
la synthèse des constituants nécessaires à la structure et aux fonctions du
neurone et ce, pendant toute la vie de l'individu
voir représentation fig 2
Þ le neurone présente
plusieurs prolongements, qui émergent du corps cellulaire et
s'arborisent plus ou moins abondamment. Ces prolongements lui permettent d'établir
des contacts (synapses) avec d'autres neurones ou d'autres cellules de
l'organisme (récepteurs sensoriels, cellules musculaires) :les 2 types de
prolongements :
- les dendrites courtes et ramifiées,
elles réceptionnent les stimuli, et les amènent au corps cellulaire (leur
structure et ramifications permettent de recevoir de multiples
informations des cellules environnantes).
- l’axone, long (parfois 1m),
unique, il peut se terminer par des ramifications. Il permet le transport et
l’émission du message nerveux.
Cette
structure ramifiée permet de connecter les neurones entre eux : chaque
neurone peut ainsi stimuler des milliers de neurones et être stimulé par des
milliers de neurones.
Attention il existe différents
types de neurones : voir représentation fig
2
1.1.3.
La
gaine de myéline
Les axones de nombreux neurones
sont entourés d’un manchon blanchâtre appelé gaine
de myéline voir représentation fig3.
Elle est formée par les cellules de Schwann,
qui s’enroulent autour de l’axone. Les cellules de Schwann ne sont pas
jointives tout au long de l’axone, l’espace libre entre ces cellules est
appelée nœud de Ranvier.
La myéline permet de protéger et d’isoler électriquement les
neurones les 1 des autres. Elle permet également, d’augmenter la vitesse de
propagation de l’influx nerveux.
1.2. Le
nerf
Les dendrites et axones sont
regroupés sous forme de faisceaux dans le
SNC et de nerfs dans le SNP.
Les nerfs sont formés d’un grand nombre de prolongements de neurones chacun
recouverts de gaine de myéline. Les fibres groupées en faisceaux sont toutes
orientées dans le même sens et sont limitées par une enveloppe conjonctive.
On peut distinguer 3 types de
nerfs :
- Les
nerfs moteurs ;
- Les
nerfs sensitifs ;
- Les
nerfs mixtes.
Transition : Le neurone est capable de transmettre un influx
nerveux en réponse à un stimulus : il est dit excitable.
Lorsqu’il reçoit un stimulus, le neurone passe de l’état de repos à l’état
actif. Il produit alors un influx électrique appelé potentiel
d’action qui se propage le long de l’axone. L’excitabilité et la
conductibilité du neurone sont à la base du fonctionnement du SN.
Nous allons donc voir comment une excitation se traduit en
information, comment cette information est ensuite conduite et transmise.
2. Genèse DU MESSAGE NERVEUX
2.1.
Dispositif de montage 30
minutes avec
explication sommaire du fonctionnement de l’oscilloscope
Objectifs :
expliquer au élève le dispositif de montage qui permet d’étudier le message
nerveux.
Expliquer de façon
sommaire le fonctionnement de l’oscilloscope
VOIR DOC COMPLETE AVEC ELEVES
2.2. Mesure du potentiel de membrane au repos 1 heure
2.2.1. Enregistrement
Objectifs :
expliquer aux élèves dans quelles conditions expérimentales une mesure de
potentiel de membrane au repos est possible. Quel résultats sont obtenus et
comment on peut les exploiter.
Les potentiels de mesurent à l’aide de 2 électrodes
reliées à un voltmètre.
Expérience n°1/Si
on place une microélectrode dans le cytoplasme d’un neurone et que l’autre
est placées sur sa face externe, on enregistre une différence de potentiel
d’environ -70mV. Le côté cytoplasmique
est chargé négativement par rapport au côté externe. Cette ddp au repos est
appelée potentiel de repos. La membrane est dite polarisée.
2-2-2- Interprétation et origine du potentiel de repos
La membrane
plasmique est polarisée : la face externe est
chargée plus positivement que la
face interne.
Objectifs :
par le biais de l’expérimental mettre en avant les propriétés du potentiel
de repos : Les différentes expérimentation doivent conduire
les élèves à s’interroger sur les points suivant et trouver les réponses
à travers des résultats d’expérience :
Comment
sont répartis les ions Na+, K+, et Cl- de part
et d’autre de la membrane ? voir exercice origine du potentiel de
repos. On note une forte concentration des ions Na+ dans le
milieu extracellulaire tandis que le milieu intracellulaire est particulièrement
riche en ions K+, en ions Cl-.
Rappels :
Ces ions peuvent diffuser librement à travers la membrane en empruntant des
canaux (canaux à fuite). Les concentrations de part et d’autre devraient
alors être identiques, le gradient de concentration devrait alors disparaître,
or ceci n’est pas observé. Que se passe t-il au niveau de la membrane pour
que la répartition en ions de part et d’autre de la membrane soit conservée ?
voir exercice origine du potentiel de repos.
Cette
différence de concentration est maintenue grâce à l’intervention d’une
pompe Na+ K+ ATPase qui utilise de l’ATP pour
faire sortir le Na+ et rentrer le K+. Cette différence de
concentration est à l’origine de la ddp observée également appelé potentiel
de repos ou potentiel de membrane.
2.3.
Mesure du potentiel de membrane après stimulation : potentiel
d’action 2
heure 30 ( 2h avec polycop)
Objectifs :
Interpréter les différentes phases des tracés des Potentiels d'action
monophasiques et diphasiques
2.3.1. Résultats enregistrement
Différents
types de stimulations sont possibles quelles soient naturelles ou artificielles: -
excitation mécanique (pincement)
- excitation thermique (glaçon)
- excitation électrique (électrodes reliées à une pile).
C’est celle-ci qui sera choisie pour l’expérimentation
(car dosable de façon plus fine, quantifiable).
voir
doc pour la suite
Suite
à une stimulation d’intensité suffisante, une variation brusque du potentiel
de repos peut apparaître on la nomme : potentiel
d’action.
Les
neurones transmettent les informations ou les influx nerveux en faisant varier
ce potentiel de repos :
-Si le pot de repos augmente, il y a alors dépolarisation.
(ddp transmembranaire se rapproche de 0)
-Si sa valeur devient plus négative, on parle alors d’hyperpolarisation.(ddp
transmembranaire s’éloigne de 0)
Analyse
de cette courbe : On
peut observer plusieurs points caractéristiques :
û En
a un artéfact de stimulation
(perturbation électrique dû à la stimulation permet de visualiser la
stimulation);
û Entre
A et B, aucune perturbation n’est encore apparue : l’électrode externe
est positive, et l’interne est négative. Cette période correspond un temps
de latence ;
û Entre
B et C, la ddp augmente jusqu’à s’annuler et devient même positive (ddp
inversée) : l’intérieur est positif par rapport à l’extérieur, il y
a dépolarisation de la membrane ;
û Entre
C et D, la ddp diminue, il y a repolarisation
de la membrane.
û
Entre D
et E, il y a même hyperpolarisation
(la ddp est encore plus importante) ;
û En
F, la perturbation est terminée (retour au potentiel de repos).
2.3.2. Analyse et interprétation des différentes phases du tracé :
interprétation du phénomène
La
production d’un PA après excitation d’une fibre nerveuse repose sur 3
modifications de la perméabilité de la membrane.
-Au
repos, aucun
canal spécifique n’est ouvert, seul les canaux à fuite et l’ATPase qui
sont voltage dépendant fonctionnent
-Phase de dépolarisation : L’excitation de la fibre va induire l’ouverture des canaux
Na+. Les ions Na+ pénètrent donc massivement par
simple diffusion à l’intérieur de la fibre, il y a donc entrée d’ions
positifs (cations), donc il y a inversion du potentiel de membrane et dépolarisation
membranaire.
-Phase de repolarisation : Les canaux Na+ vont se fermer, et les canaux
K+ quant à eux vont s’ouvrir progressivement, il y donc
sortie de K+ par simple diffusion. Il y a donc sortie de cations,
donc repolarisation de la membrane.
-Phase d’hyperpolarisation : est liée à une fermeture lente des canaux K+ qui
permettent une sortie de K+ même si le potentiel de repos a été
atteint.
-Après cette excitation, la polarité de la fibre est revenue à la normale,
mais la répartition des ions de part et d’autre de la membrane est modifiée.
La pompe Na+ / K+ va répartir correctement les ions de
part et d’autre de la membrane, de façon à rétablir la dissymétrie de la répartition
des ions.
Définition
d’un PA :
dépolarisation importante et transitoire de la membrane plasmique qui se
propage le long de la membrane ou d’une cellule musculaire.
2.3.4. Les différentes manifestations du potentiel d’action
(selon montage employé)
voir collection tavernier terminale D ou C BORDAS très bien pour
diphasique monophasique
2.4. Caractéristiques de l’excitabilité (axone et nerf) 1 heure 45
Objectif :
Expliquer les caractéristiques de l'excitabilité d'un neurone et d'un nerf
(seuil, loi du tout ou rien, sommation )
2.4.1. Notion de seuil
Voir
figure 13 : expérimentalement on applique des stimuli d’intensité
croissante à
intervalle de temps important et régulier
Une stimulation cause une dépolarisation partielle
de la membrane d’un neurone. Si la stimulation est assez efficace, la dépolarisation
membranaire atteint une valeur seuil, appelée seuil de potentiel (seuil
d’excitation) ce qui déclenche un potentiel d’action .
Le seuil d’excitation = valeur de dépolarisation que la membrane doit
atteindre pour qu’un potentiel d’action apparaisse (environ – 55mV dans
neurone) en dessous de se seuil d’excitabilité, il ne se passera rien.
ÄSi
l’intensité de la stimulation est trop faible : il ne se passera rien
(pas de réponse), la stimulation est dite infraliminaire (car < au
seuil)
ÄSi
l’intensité de la stimulation est suffisamment efficace : il a une réponse = un
potentiel d’action, la stimulation est dite liminaire (=au seuil) ou
supraliminaire (car > au seuil)
En fait, la valeur seuil correspond à la dépolarisation responsable de
l’ouverture des canaux voltage dépendants pour Na+ et K+
2.4.2. Loi du tout ou rien – sommation
ÄCaractéristiques
de l’excitabilité d’un neurone :fig 15
a
Au dessous d’un seuil d’excitation, il ne se passe rien : seuil
d’excitabilité.
Dès que le seuil est dépassé, on observe toujours un PA de même amplitude (l’augmentation
de l’intensité de la stimulation ne modifie pas l’amplitude du PA que la
stimulation soit liminaire ou supraliminaire) : Le PA obéit à la loi
du tout ou rien. Remarque : Pour un type de neurone, le PA à
toujours la même amplitude.
ÄCaractéristiques
de l’excitabilité d’un nerf : fig 15
b
Au dessous du seuil d’excitabilité, il n’y a pas de réponse.
Au dessus du seuil d’excitabilité, les réponses ont une amplitude de plus en
plus importantes lorsque l’intensité augmente. Puis passé une certaine
stimulation, l’amplitude n’augmente plus, la valeur maximale est atteinte.
Le nerf n’obéit pas à la loi du tout ou rien : plus l’intensité est
importante, plus le nombre de fibres stimulées est grand, et plus le PA du nerf
est grand, cette propriété est appelée sommation.
En effet, il y a adition des amplitudes de chaque fibre nerveuse constituant le
nerf, jusqu’au maximum ou elles sont toutes excitées.
?
de combien de fibres nerveuse le nerf étudié est il constitué (approximativement)?
VOIR DOC voir
collection tavernier terminale D ou C BORDAS
2.4.3. Période réfractaires
VOIR DOC voir
collection tavernier terminale D ou C BORDAS
- l’application d’un stimulus liminaire de façon
répétée à des intervalles de temps variés après le premier stimulus met en
évidence une période pendant laquelle la membrane ne réagit pas.
Cette période = période réfractaire de la membrane est la période
durant laquelle une région de la membrane plasmique d’un neurone n’est plus
excitable même en présence d’un second stimulus identique au premier (=
stimulus liminaire, d’intensité égale au seuil d’excitabilité).
-l’application d’un second stimulus supraliminaire met en évidence deux
types de périodes réfractaires :
· une
période réfractaire absolue : pendant laquelle un second stimulus
n’entraîne aucun nouveau potentiel d’action, quel qu’en soit sa force.
· Une
période réfractaire relative : pendant laquelle un second stimulus
d’intensité très supérieure à celui du stimulus liminaire
entraîne un nouveau potentiel d’action.
En faite, les périodes réfractaires sont liées aux
variations de la perméabilité de la membranaire au ions Na + et K +. En effet,
après un PA, il faut un certains temps pour que les transporteurs membranaires
reviennent à l’état de repos (sensible à un stimulus liminaire ou
supraliminaire) et puissent redonner naissance à un potentiel d’action.
La période réfractaire absolue (durée 2 à 3 secondes) est en relation avec
la modification de la perméabilité au sodium (inactivation transitoire des
canaux à sodium voltage dépendants après leur ouverture).
La période réfractaire relative (durée 10 à 15 secondes) correspond
approximativement à la modification de la perméabilité de la membrane pour
les ions K + et au temps nécessaire à la pompe à sodium pour rétablir les
concentrations initiales en Na+ et en K+
3.
PROPAGATION DU MESSAGE NERVEUX (=
propagation du Potentiel d’Action)
Objectif :
-Calculer une vitesse de conduction de l'influx nerveux dans différents types
de fibres
-Décrire le mécanisme de propagation de l'influx nerveux le long de l'axone
(axone myélinisé, axone non myélinisé).
Problématique :Quand on stimule " modification de la perméabilité, mais comment cela se propage t-il ?
3.1.
Mesure de la vitesse de propagation de l’influx nerveux
VOIR DOC voir collection
tavernier terminale D ou C BORDAS
QUESTIONS /
-TYPE DE MONTAGE ET NON DU POTENTIEL D’ACTION OBSERVE ET MV DE DEPART ?
PA monophasique en surface on part de 0 mV
-QUELLE LA VALEUR DE LA VITESSE DE PROPAGATION ET LES UNITES DANS CE
CAS LA ?
vitesse = variation de d / variation de t =
25-10/0.76 – 0.34 = 15/0.42 = 35,7 mm/ms = 35,7 m/s
3.2. Résultats de la vitesse de propagation selon les fibres stimulées
VOIR DOC tableau comparatif
La vitesse est variable d’une fibre à une autre : de moins de 1m.sec-1
jusqu’à 100 m.sec-1
La vitesse de conduction d’un potentiel d’action
le long d’une membrane dépend du DIAMETRE (dépend du calibre
des fibres ) de la
fibre et de sa MYELINISATION. PLUS LE DIAMETRE
EST GRAND PLUS LA VITESSE DE CONDUCTION EST ELEVEE ; ET EN PLUS SI L’AXONE
EST MYELINISE LA VITESSE SERA ENCORE PLUS ELEVEE.
3.3. Mécanisme de propagation 1 heure 45
Le PA
n’affecte qu’une zone très limitée de la membrane nerveuse puis il se
propage rapidement le long de la fibre nerveuse.
La création d’un PA déclenche une dépolarisation locale de la membrane. Les
ions Na+ en entrant provoquent une perturbation dans la zone
adjacente, ce qui provoque une dépolarisation de la zone adjacente et crée un
PA, etc.
Les études sur la propagation on démontrées : que le PA se
déplace ainsi de proche en proche mais
dans un seul sens.
Concrètement
que se passe-t-il ? comment le PA se déplace de proche en proche ?
Une fois qu’un PA est produit, il ne chemine pas lui-même le long
de la membrane.
En fait, la stimulation efficace engendre un PA qui provoque l’apparition
d’un courant local. Ce courant local est assez puissant pour
servir de stimulus pour dépolariser les zones adjacentes (ou régions voisines)
et faire naître un nouveau PA de même amplitude…ainsi de suite jusqu’au
bout du neurone.
Ce mécanisme en faisant intervenir une succession de PA combinés au courant
local permet la propagation du potentiel d’action initial le long
de l’axone.
Comment
se fait-il que la propagation se fait à sens unique ?
On sait que les zones membranaires qui viennent de subir un potentiel d’action
sont réfractaires et ne peuvent pas en produire un autre immédiatement. En
conséquence, le seul sens de propagation du potentiel d’action est celui qui
est opposé à la zone de la membrane qui vient d’être excitée.
3.2.1.
Fibres amyélinisées
Pour les fibres amylinisées, la conduction de l’influx
nerveux se fait de proche en proche grâce au
courant local.
3.2.2. Fibres myélinisées et fibres de gros diamètre
Le manchon de myéline sert
d’isolant (absence de canaux à fuite à ions) et la zone myélinisée de
l’axone présente une concentration en Na + faible : les PA ne se
produisent donc pas les segment de membrane recouvert de myéline.
En revanche, les zones non myélinisées qui sont également riche en canaux
Na+ sont des zones excitables et elles sont localisées au niveau des nœuds
(étranglement) de Ranvier.
Ainsi, Le PA saute d’un étranglement de Ranvier à un autre, la
conduction est alors dite saltatoire.
la conduction saltatoire permet une conduction plus rapide du PA dans la fibre
myélinisée par rapport à une fibre amylinisée du même diamètre. En effet,
un plus petit nombre de charges positives s’échappe de la section de membrane
couverte de myéline. Par conséquent, un plus grand nombre de charges positives
parvient au nœud de Ranvier voisin du nœud actif et un PA est produit plus
rapidement que s’il n’y avait pas de myéline.
4.
LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE
4
heures
La transmission de l’influx nerveux ou transmission
synaptique se fait grâce à des structures que l’on nomme synapse
Les neurones ne sont pas liés physiquement les uns aux autres, en effet, il
existe un espace entre chaque neurone appelé synapse.
Cette synapse sera un passage obligé pour la transmission du message nerveux.
DEF/
Une synapse est le contact fonctionnel entre 2 neurones ou entre un neurone et
une cellule effectrice (musculaire,
glandulaire).
Elle est appelée :
-
Jonction interneuronale (neuro-neuronale) entre
2 neurones.
-
Jonction neuro-musculaire
entre un neurone
moteur (= motoneurone : neurone qui envoi
une information sur un myocyte)
et une cellule musculaire.
-
Jonction neuro-glandulaire
entre un neurone et une cellule glandulaire.
4.1.
Présentation des éléments d’une synapse 1 heure 15
L’espace
entre les neurones est trop important pour que l’influx nerveux passe
directement.
La transmission de l’information se fait par l’intermédiaire de molécules
chimiques : les neurotransmetteurs
La
synapse est composée :
-
Un neurone présynaptique, qui envoie des influx vers la synapse et émet
l’information.
-
Une cellule postsynaptique, qui reçoit l’information et la transmet au delà
de la synapse. (cellule = neurone ; muscle ; glande).
La plupart des synapses sont situées entre les
terminaisons axonales du neurone présynaptique et les dendrites ou le corps
cellulaire du neurone postsynaptique.
4.2.
Exemple de fonctionnement d’une synapse : la plaque motrice
1
heure
Objectif :
les élèves doivent être capables d’Annoter un schéma d'une terminaison
synaptique(plaque motrice).Préciser le fonctionnement da la synapse:
expliciter la chronologie des phénomènes de la transmission synaptique dans le
cas d'une jonction neuromusculaire
VOIR
DOC
4.2.1. Annotation schéma d’une
terminaison synaptique : la plaque motrice
1-
électronographie d’une plaque motrice ou jonction neuromusculaire
Les
cellules musculaires sont stimulées par des neurones
« moteurs somatiques ». L’axone du neurone moteur présente
de nombreuses ramifications. Chaque terminaison axonale forme une
jonction neuromusculaire avec la fibre musculaire.
Le neurone libère de l’acétylcholine, un
neurotransmetteur qui se fixe sur la membrane plasmique de la cellule
musculaire. Cette fixation déclenche l’activation du muscle et donc sa
contraction. L’acétylcholine est ensuite dégradé par l’acétylcholine
estérase.
2-
schéma d’interprétation voir tavernier
4.2.2.
Les différents étapes de la transmission synaptique : jonction
neuro-musculaire
VOIR
DOC annotation et explication détaillée du phénomène
Annotation
du schéma :
1-arrivé de l’influx nerveux sous forme de PA (dépolarisation membranaire)
2-l’influx nerveux provoque l’ouverture des canaux Na+ : diffusion Na+
du milieu extracellulaire vers milieu intracellulaire
3-« migration » des vésicules remplies de neurotransmetteurs
4-fusion des vésicule avec la membrane présynaptique et libération des Nt:
exocytose
5-les Nt libérés se retrouvent dans la fente synaptique et ils diffuse dans
liquide interstitiel
6-liaison spécifique des Nt à des récepteurs membranaire postsynaptique
7-cette liaison des Nt provoque l’ouverture des canaux Na + de la mbre
postsynaptique
8-dégradation des Nt par l’acétylcholine estérase enzyme qui hydrolyse l’acth
(Nt)
8’-élimination des Nt par diffusion
9-récupération cellulaire des Nt « recyclage »
a-neurone présynatique
b-fente synaptique
c-membrane postsynaptique
1.Synapse au repos
2. le neurone présynaptique stocke de grandes
quantités de neurotransmetteur
(acétylcholine = Ach) dans des vésicules.L'arrivée d'un influx nerveux ouvre les
canaux à Ca2+ du bouton présynaptique.Comme [Ca2+] extracellulaire > [Ca2+]
intracellulaire, ces ions pénètrent
dans le bouton.
3. L'augmentation
de Ca2+ entraîne l'exocytose des vésicules synaptiques qui fusionnent
avec la membrane du neurone présynaptique et libérer leur
neurotransmetteur dans la fente synaptique.
4. Au niveau de la membrane postsynaptique (côté
musculaire
de la fente synaptique)la plaque motrice contient des récepteurs
à l'Ach (seul Nt actif sur la plaque
motrice). L'Ach
se lie de façon spécifique à des récepteurs membranaires
(protéines intrinsèques).Cette liaison déclenche l'ouverture
de canaux à Na+. Les ions Na+ pénètrent dans la cellule postsynaptique et
déclenchent un PA musculaire
(PAM)
responsable de la contraction
de la fibre.
5. l’inactivation
du neurotransmetteur :L'inactivation
du neurotransmetteur est indispensable pour un fonctionnement synaptique normale
car s'il reste en continu dans la fente, la stimulation
de la cellule postsynaptique est permanente.
L'élimination du Nt s'effectue de 3 façons principales :
- Par diffusion :
une quantité de neurotransmetteur diffuse hors de la fente.
- Par dégradation enzymatique :
le neurotransmetteur est détruit par une enzyme.
Exemple : l'acétylcholinestérase hydrolyse l'Ach en acide acétique + choline qui sont réabsorbés au
niveau de la membrane présynaptique pour être réutilisés.
- Par récupération cellulaire : grâce à des protéines membranaires appelées
"transporteurs de neurotransmetteur", les cellules présynaptiques
peuvent récupérer et recycler les neurotransmetteurs pour les réutiliserues.
4.2.3.
Les propriétés de la transmission synaptique
g
Unidirectionnelle : Le signal se transmet dans un seul sens, la
cellule (présynaptique) émet des neurotransmetteurs vers une cellule
postsynaptique (pas de retour du signal dans l’autre sens).
g Relativement lente : Il existe un
intervalle de temps d’environ 0,3 à 0,5 ms pour franchir une synapse. Ce
temps appelé délai synaptique ralenti la
vitesse de propagation nerveuse.
4.3.
Effets de la fixation du Neurotransmetteur sur la membrane
Post-Synaptique (Potentiel Post Synaptique (PPS) des neurones-intégration)
VOIR
DOC casd’une synapse neuro-neuronale
Les
synapses peuvent être de 2 types : Inhibitrices
ou excitatrices selon le
neurotransmetteur libéré et les caractéristiques du récepteur canal.
La transmission de l’information nerveuse est très complexe et met en jeu un
grand nombre de neurones. L’existence de ces différents types de synapses
permet de moduler la transmission de l’information.
ØSynapses excitatrices provoquent
des PPSE Potentiel Post Synaptique Excitateur
ØSynapses inhbitrices provoquent
des PPSI Potentiel Post Synaptique Inhibiteur
4.3.1. Synapse excitatrice et Potentiel postsynaptique excitateur (PPSE)
Le neurotransmetteur provoque la dépolarisation de la membrane postsynaptique. Il est excitateur car il rapproche la membrane du seuil d'excitation et
permet parfois l'apparition d'un PA,
on parle de PPSE.
L'apparition de ce PPSE résulte en général de l'ouverture de canaux à cations
(pour
jonction neuromusculaire canaux à Na+). Il y a donc une entrée de Na+ et d'un
peu de Ca2+ et une sortie de K+ (mécanisme
retrouvé lors de la dépolarisation).
4.3.2.
Synapse
inhibitrice et Potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI)
Le neurotransmetteur provoque l'hyperpolarisation de la membrane postsynaptique. Il est inhibiteur
car il augmente le potentiel de membrane en rendant l'intérieur plus négatif. De ce fait, la production d'un influx nerveux est plus difficile à atteindre car ce potentiel est plus éloigné du seuil de l'état
de repos.
Ce phénomène est dû à l'ouverture de canaux à
Cl-
et à K+.
Cl- entre à + négatif.
K+ sort à renforce la négativité.
4.4. Intégration de l’information par le neurone post-synaptique = sommation des PPS
Au
niveau du neurone postsynaptique, les différentes variations du potentiel de
membrane engendrés par les différentes synapses au niveau du même neurone
vont être additionnés : potentiel global, qui traduit deux phénomènes
de sommation :
-sommation temporelle
(même
neurone avec deux stimulations suffisamment rapprochées) :
les signaux parviennent à la même cellule à différents moments. Les
potentiels s’additionnent en raison de l’ouverture d’un plus grand
nombre de canaux ioniques et, par conséquent, d’un flux plus important
d’ions positifs vers la cellule.
-sommation spatiale (deux stimulations de 2 synapses différentes
pour une même cellule à deux endroit différents) : idem
précédemment.
L’interaction de plusieurs PPSE par l’intermédiaire
de la sommation temporelle et de la sommation spatiale peut augmenter le flux
des ions positifs vers l’intérieur de la cellule et amener la membrane
jusqu’au seuil afin qu’un potentiel d’action puisse être engendré.
? ceci n’est valable que pour
des PPSE ou également pour des PPSI ?d’après les expériences réalisées on observe
également des phénomènes de sommation temporelle et spatiale avec les PPSI.
C’est phénomène se traduisent alors par une stabilisation ou une
hyperpolarisation de la membrane postsynaptique.
? rôle des neurotransmetteurs
dans la production de PPSE et de PPSI ?
-
L'acétylcholine
:
neurotransmetteur excitateur au niveau du muscle strié (impliqué dans la génération
de PPSE) et inhibiteur au niveau du myocarde (impliqué dans la génération de
PPSI)
-
Le
gaba :
neurotransmetteur présent dans les synapses inhibitrices (impliqué dans la génération
de
4.5.
Neurotransmetteurs
Objectifs :
Citer les principaux neurotransmetteurs , (acétylcholine, noradrénaline). Récapituler,
sous forme de tableau, les neurotransmetteurs et la nature des synapses
correspondantes
Définition :
Les neurotransmetteurs sont des molécules chimiques informatives qui assurent
la transmission d’information d’un neurone à une autre cellule (nerveuse ou
non). Elles
sont libérée par les terminaisons axonales d'un neurone qui va agir sur
d'autres neurones ou sur des cellules effectrices (musculaires, glandulaires).
Les neurones synthétisent les neurotransmetteurs
(neuromédiateurs) (Acétyl choline, Adrénaline, Noradrénaline…) au
niveau de leur corps cellulaire puis les acheminent vers le bouton
terminal dans des vésicules synaptiques (qui proviennent de l’appareil
de Golgi). Ces vésicules sont alors stockées au niveau du bouton terminal. L'arrivée
de l'influx nerveux provoque la libération
des neurotransmetteurs dans la fente synaptique assurant la transmission de
l'influx nerveux.
Les
principaux neurotransmetteurs VOIR DOC
Les 2 premiers médiateurs découverts sont :
-
L'acétylcholine
: acide acétique + choline à action sur les muscles striés et comme
neurotransmetteur du système parasympathique qui diminue le rythme cardiaque.
-
La noradrénaline
: substance dérivée d'un acide aminé : la tyrosine à
action comme neurotransmetteur du système sympathique qui augmente le rythme
cardiaque (également
hormone synthétisée par la médullo-surrénale).
Il en existe beaucoup d'autres/ dopamine, adrénaline
(= épinéphrine), sérotonine, GABA, substance P, endorphines et enképhalines
(ces 3 derniers sont des peptides). Il existe plus de 100 substances connues qui
pourraient assurer le rôle de neurotransmetteurs
4.6. Effets de quelques drogues
La
transmission des informations
nerveuses est très complexe. La connaissance du fonctionnement des synapses est
d’un grand intérêt en thérapie, car certaines molécules agissent à ce
niveau.
Ex. : les amphétamines et la cocaïne perturbent les synapses à dopamine
en propageant l’effet de ce neurotransmetteur.
La caféine perturbe la dégradation de l’Ach et donc prolonge sont effet.
retenir le curare, la toxine botulinique et la toxine tétanique voir cours schéma tableau
5.
ORGANISATION DU Système
NERVEUX
Le
système nerveux se divise en 2 grandes parties : schéma
- Le système nerveux central (SNC) : composé de l’encéphale
et de la moelle épinière localisée dans la cavité dorsale. Il est le centre
de régulation et d’intégration du SN : interprète les informations reçues,
les trie, les compare et élabore une réponse motrice.
- Le système nerveux périphérique (SNP) : partie située
à l’extérieur du SNC. Il est formé principalement de nerfs issus de l’encéphale
et de la moelle épinière. Ces nerfs sont de véritables lignes de
communication qui relient l’ensemble du corps au SNC.
5.1. Le système nerveux centrale
5.1.1.
L’encéphale
L’encéphale est protégé par la boîte crânienne
est comprend :
Ä
Le cerveau formé de:
- 2 hémisphères cérébraux (télencéphale)
= 83% de la masse de l’encéphale.
-
du diencéphale qui contient lui-même le
thalamus, l’hypothalamus et l’hypophyse.
Le cerveau contient 4 cavités appelées ventricules
(petits ventres) cérébraux. Ces ventricules contiennent un liquide appelé liquide
céphalo-rachidien (LCR).
Ä
Le cervelet :
Il a la forme d’un chou-fleur. Il contrôle, coordonne les mouvements
et participe au maintien de la posture.
Ä
Le tronc cérébral : (mésencéphale + pont + bulbe rachidien)
Il contient de nombreux centres qui produisent un comportement automatique
(centres cardiaque, respiratoires, thermorégulation…).
lobes et fissure des hémisphères cérébraux (vue supérieure) |
vues en
trois dimensions des ventricules cérébraux (vue latérale droite) |
Régions de l’encéphale (coupe sagittale de l’encéphale) |
Si on observe une coupe de l’encéphale, on peut
remarquer l’existence de 2 types de tissus :
- La
substance grise qui renferme les corps cellulaires des neurones. Elle est
localisée à la périphérie du cortex cérébral
où elle mesure environ 3 mm d’épaisseur. C’est à ce niveau que sont perçues
et intégrées les informations.
- La substance blanche contient des fibres de neurones recouvertes par des gaines de myéline. Localisée dans la partie centrale, elle participe aux connexions des informations.
coupe frontale du cerveau humain montrant les principales régions des hémisphères cérébraux |
5.1.2. La moelle épinière
Elle fait suite au tronc cérébral. Enfermée par la colonne vertébrale, elle mesure environ 45 cm de long. Elle présente sur toute sa longueur un sillon antérieur et un sillon postérieur qui est plus étroit et souvent soudé.
La moelle épinière est constituée :
- de substance
blanche à la périphérie.
- de substance
grise centrale en forme de papillon.
Les nerfs qui partent de la moelle sont les nerfs
rachidiens.
5.1.2. Les protection du SNC
Le SNC contient des centres nerveux très importants,
mais également très fragiles, qui doivent donc être protégés.
Ä
Les méninges :
Les centres nerveux sont recouverts par 3 enveloppes : les
méninges.
De l’extérieur vers l’intérieur :
- La
dure-mère : membrane résistante formée de 2 feuillets au niveau
de l’encéphale.
-
L’arachnoïde : enveloppe souple.
- La
pie mère : fine, elle est très vascularisée et est parcourue de
vaisseaux sanguins. Elle adhère parfaitement au cerveau.
Ä
Le liquide céphalo-rachidien :
Il est à l’intérieur de l’encéphale et autour
de la moelle épinière. Il forme une sorte de coussin aqueux dans lequel flotte
l’encéphale, ce qui lui évite de s’effondrer sous son poids.
Le LCR protège contre les coups et les traumatismes. Sa composition est proche de celle du sang dont il est issu, ce qui lui permet d’apporter des nutriments au cerveau.
Ä La barrière hémato-encéphalique :
Capillaires de l’encéphale beaucoup plus étanches que ceux du reste du corps. Beaucoup de substances qui peuvent les traverser ailleurs ne le peuvent pas dans le SNC.
5.2.
Le système nerveux périphérique
Le
SNP comprend toutes les structures nerveuses autres que l’encéphale et la
moelle épinière. Il est constitué de nerfs qui assurent le transport des
informations et de ganglions.
Le SNP comprend 2 types de voies :
Faire un schéma de ces 2 voies.
- Les
voies afférentes ou sensitives : elles contiennent des neurofibres qui
acheminent les informations perçues au niveau des récepteurs sensitifs (peau,
organes des sens, viscères…) vers le SNC.
-
Les voies efférentes ou motrices qui transmettent les influx
provenant du SNC vers les organes effecteurs permettant une réponse motrice ou
sensitive adaptée.
expériences
de magendie
Caractéristiques des deux voies
- Les voies afférentes ou
sensitives
-véhiculent les informations entre les récepteurs périphériques et le SNC
-les corps cellulaires de ces fibres sont à l’extérieur du SNC mais proches
des centres (ex: nerfs rachidiens)
-pas de synapse entre les récepteurs et le SNC
- Les voies efférentes ou
motrices
Le SNP se décompose en 2 grands types suivant les
voies motrices empruntées :
- Le
SN somatique : fibres transportant les influx du SN vers les muscles
squelettiques.
- Le
SN autonome ou végétatif ou involontaire :
neurofibres réglant l’activité des muscles lisses (viscères), muscle
cardiaque et des glandes.
Neurofibres sympathiques : quand
elles ont un effet activateur sur les viscères.
Neurofibres parasympathique :
quand elles ont un effet inhibiteur sur les viscères.
Le
système nerveux somatique (SNS) :
-les corps cellulaires des motoneurones se situent dans la corne antérieure de
la moelle épinière
-pas de synapse une fois les fibres sorties du SNC
-neurotransmetteur toujours de l’acétylcholine
-axones du SNS toujours myélinisés
Le
système nerveux autonome (SNA) :
-il existe toujours une synapse une fois les fibres sorties du SNC avant
l’arrivé à l’effecteur
-le neurotransmetteur de la fibre pré ganglionnaire est toujours l’acétylcholine
-la fibre postganglionnaire est toujours myélinisée
Organisation des systèmes sympathiques et parasympathiques
En pratique, les deux systèmes sont toujours
actifs, mais ils ont un effet antagoniste (annulent leurs effets respectifs).
Exemple : contrôle fréquence cardiaque :
-le système sympathiques est cardio-accélérateur (noradrénaline)
-le système parasympathique est cardio-modérateur (acétylcholine)
Système sympathique:
•Actif en cas d’urgence.
•Prépare l’organisme à affronter un danger : attaque ou fuite.
Il accroît les fréquences respiratoires et cardiaques, ainsi que l’utilisation des nutriments par les cellules, tout en inhibant la fonction digestive et d’excrétion urinaire
Système parasympathique:
•Actif au repos.
Lorsque la situation d’urgence est passée, le système parasympathique ramène
les fréquences cardiaques et respiratoires au repos puis favorise le réapprovisionnement
des cellules en nutriments (digestion) et l’élimination urinaires des déchets.
Schéma récapitulatif de l’organisation du SNP
VOIR POWER POINT organisation du système nerveux
Document pour la science
302_066_073 trafic ds les neurones.pdf
Document Internet
http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/pascal/fya/indexfya.htm super (mais attention un certain nombre de données ne sont pas à votre programme)
http://www.csrs.qc.ca/mitchellmontcalm/proj/NEURONES/index.htm à voir je ne le connais pas bien
http://perso.nnx.com/drose/index.html
MOTS
CLES ET Définitions SUR LA PARTIE
COMMUNICATION
·
Neurotransmetteur :
substance chimique sécrétée par une cellule nerveuse et active sur d’autres
neurones ou sur des cellules effectrices spécifiques (musculaires,
glandulaires…).
·
Synapse :
jonction spécialisée entre deux cellules, où l’activité électrique de
l’une influence l’activité de l’autre.
·
Communication
humorale : communication entre cellules ou organes par messager chimiques
diffusant dans les milieux liquidiens extracellulaires
·
Communication
nerveuse : communication entre cellules ou organes par transmission de messages
« électriques » le long des fibres nerveuses
·
Régulation :
maintien d’un paramètre physique, chimique ou biologique dans une limite de
valeurs prédéterminées.
·
Axone :
·
Myéline :
·
Neurone :
·
Potentiel
d’action :
·
Pompe
Na+/K+ :
·
Présynaptique :
·
Postsynaptique :
·
Parasympathique :
·
Sympathique
ou orthosympathique :
Ci-dessous le programme de biologie humaine et les commentaires de programme. sont passées en gras les notion essentielles du cours que vous devez retenir et être capable de remobiliser.
PROGRAMME
2 La communication intercellulaire
2.1 Le message nerveux 2.1.1 Les structures - organisation générale du système nerveux cérébro-spinal et du système nerveux autonome - tissu nerveux: structure et ultrastructure du nerf et du neurone
2.1.2 Les mécanismes - génèse et conduction du message
- transmission du message: synapses et neuro-transmetteurs
|
Situer sur un schéma fourni les
principales parties du système nerveux cérébro-spinal : encéphale (
hémisphères cérébraux, cervelet, bulbe rachidien), moelle épinière,
ainsi que les enveloppes membraneuses ( méninges). Repérer nerfs crâniens et nerfs rachidiens. Expliciter les notions de centre, de voie sensitive et de voie effectrice. Indiquer la structure générale des 2 systèmes : sympatique et parasympatique Situer sur des coupes transversales de l'encéphale et de la moelle épinière, substance blanche et substance grise. Identifier, à partir de coupes réalisées au niveau de la moelle épinière et des nerfs : corps cellulaire, axone, gaine de myéline, gaine da Schwann, dendrites, Faire un schéma détaillé et légendé du neurone. Citer des exemples de stimuli de l'axone (naturels, artificiels), Indiquer et justifier les montages permettant l'observation du potentiel de repos et du potentiel d'action. Justifier l'existence du potentiel de repos,
Interpréter les différentes phases des tracés des Potentiels d'action
monophasiques et diphasiques. Annoter un schéma d'une terminaison synaptique(plaque motrice). Citer les principaux neurotransmetteurs , (acétylcholine, noradrénaline). Récapituler, sous forme de tableau, les neurotransmetteurs et la nature des synapses correspondantes. Préciser le fonctionnement da la synapse: expliciter la chronologie des phénomènes de la transmission synaptique dans le cas d'une jonction neuromusculaire.
|
COMMENTAIRE DE PROGRAMME
2- La communication intercellulaire (28h)
2-1- Le message nerveux
- L'organisation du système nerveux cérébro-spinal
sera abordée dans un souci de nomenclature et de repérage topographique. On
ne pourra donc exiger à l'examen des schémas anatomiques mais on pourra
demander aux candidats d'annoter des schémas fournis. Par contre, on pourra
leur demander de dessiner un schéma d'une coupe transversale de moelle épinière
et des racines antérieure et postérieure d'un nerf rachidien afin d'y situer
substance blanche, substance grise et ganglion spinal.
- En électrophysiologie, il conviendra de décrire et d'expliquer les tracés
correspondant aux enregistrements par électrodes externes et micro-électrode
intracellulaire
- On indiquera le rôle des ions dans l'électrogénèse et la conduction de
l'influx nerveux . On traitera en liaison avec le cours de biochimie les
couplages chimio-osmotiques et notamment la pompe à sodium.
- Les neurotransmetteurs seront définis comme étant des molécules de nature
variée (acides aminés, amines quaternaires, catécholamines, peptides...)
libérées par des neurones au niveau des synapses et transmettant des
messages d'un neurone à un autre neurone ou d'un neurone à une cellule
effectrice ou bien encore d'une cellule sensorielle à un neurone.
L'acétylcholine pourra faire l'objet d'une étude plus précise car
permettant d'illustrer ensuite la transmission synaptique: mise en évidence
expérimentale de son rôle, formule semi-développée, mécanisme schématique
de la transmission. Pour expliquer la diversité de ses effets, il convient de
préciser que l'acétylcholine se fixe sur deux types de récepteurs
postsynaptiques.
Il est exclu de décrire les principales voies cholinergiques des centres
nerveux mais il est intéressant d'illustrer les deux types de neurones
cholinergiques du système nerveux périphérique:
· motoneurones de la moelle épinière qui innervent les muscles striés
squelettiques (neurotransmetteurs : acétylcholine se fixant sur un type de récepteurs)
· neurones préganglionnaires du système nerveux autonome qui forment des
svnapses avec les neurones postganglionnaires ou les cellules chromaffines de
la médullo-surrénale ( acétylcholine se fixant sur le même type de récepteurs)
· neurones postganglionnaires parasympathiques qui innervent des cellules
effectrices comme les cellules musculaires cardiaques, les cellules
musculaires lisses, les cellules sécrétrices (acétylcholine se fixant sur
l'autre type de récepteurs).
Pour la noradrénaline, on n'exigera pas sa formule et on montrera à titre
d'information la différence chimique entre noradrénaline et adrénaline. On
précisera sans aucun développement que les catécholamines se fixent sur
différents récepteurs postsynaptiques qui, par l'intermédiaire des protéines
G, modulent l'ouverture de canaux ioniques (aucun mécanisme ne sera décrit).
C'est cette diversité des récepteurs qui explique la diversité des effets
de la noradrénaline.
Toutes ces études ont pour finalité la compréhension d'un tableau récapitulatif
illustrant la diversité des effets de l'acétylcholine et de la noradrénaline
; ce tableau permettra de comparer le système nerveux autonome et le système
nerveux somatique périphérique et fera notamment ressortir que toutes les
fibres nerveuses préganglionnaires autonomes libèrent de l'acétylcholine,
que toutes les fibres nerveuses postganglionnaires parasympathiques libèrent
également de l'acétylcholine alors que la plupart des neurones
postganglionnaires du système nerveux sympathique libèrent de la noradrénaline.
La notion de protéine G est également abordée dans ce chapitre. Mais ni la
structure de ces protéines, ni leur diversité, ni leurs mécanismes d'action
ne seront décrits. L'intérêt est ici de faire comprendre que grâce à ces
molécules intermédiaires, on peut obtenir des réponses différentes à
partir de la fixation d'une même molécule-signal.
- Dans l'étude du fonctionnement de la jonction neuro-musculaire, on évitera
toute digression sur l'ultrastructure de la cellule musculaire.
- L'étude des réflexes n'est pas au programme. Mais cette notion mérite d'être
définie. Elle pourra donc l'être après l'étude des synapses, ce qui
permettra de revenir sur les définitions des notions de centre, voie
sensitive et voie motrice abordées lors de l'étude de l'organisation générale
du système nerveux.